Annoncée en décembre 2007, Knol, l'encyclopédie collaborative de Google, a ouvert ses portes hier. Elle se pose en rivale de Wikipedia, lancé en 2001 et qui compte 10 millions d'articles en 253 langues.

Disponible à l'adresse knol.google.com, l'encyclopédie est rédigée par des contributeurs volontaires qui signent les articles de leur nom. Un gage de crédibilité, selon Google.

Comme tous ses autres services, Knol a vocation à générer des revenus: les auteurs peuvent, s'ils le souhaitent, afficher des liens sponsorisés sur les pages de leurs articles, appelés «knol» . Les revenus générés par ces insertions publicitaires seront partagés entre Google et les auteurs. Le géant de la recherche sur Internet a également conclu un accord avec The New Yorker qui autorise les internautes qui rédigent des articles de Knol à les illustrer avec un dessin de presse du célèbre magazine américain. Les internautes peuvent commenter ou apporter des modifications aux articles. Mais seul l'auteur qui signe le knol peut ou non valider les apports. «Nous pensons qu'il y aura beaucoup de knols différents pour un même sujet» , a indiqué Google. Soit autant de pages supplémentaires où apposer ses liens publicitaires.