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syrie : le moment de l'attaque américaine
apparement Barack Obama hésite encore à propos de l'attaque contre les autorités syriennes accusées de crimes contre l'humanité, après l'attaque chimique dans une région syrienne peuplé par des civils, ce qui a causé un nombre important de victims.
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Le calendrier d’une éventuelle intervention occidentale en Syrie se compliquait jeudi, le président américain Barack Obama disant n’avoir pris aucune décision.
Le Premier ministre britannique David Cameron a, lui, partiellement révisé sa position, auparavant en faveur d’une action rapide.
Statu quo à l’Onu
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, où la Chine et la Russie, soutiens de Damas, s’opposent aux États-Unis, à la France et au Royaume-Uni, partisans d’une partie de la rébellion, se sont réunis mercredi pour examiner un projet de résolution britannique.
La rencontre, qui a duré une heure, n’a débouché sur aucune décision.
Des frappes « limitées »
Quelques heures plus tard, Barack Obama a expliqué au cours d’un entretien télévisé qu’il n’avait encore pris aucune décision, et a précisé que d’éventuelles frappes seraient « limitées » et se résumeraient à un « coup de semonce » destiné à convaincre le président syrien Bachar al Assad de ne pas mener d’assaut aux armes chimiques.
Barack Obama a néanmoins donné la justification la plus précise en date de Washington à une intervention militaire, en mettant de côté les explications humanitaires pour faire valoir que l’utilisation de telles armes par Damas mettait en danger les alliés et les intérêts des États-Unis au Moyen-Orient.
Massacre au gaz neurotoxique
Les insurgés et les pays occidentaux accusent l’armée fidèle à Bachar al Assad d’avoir employé, le 21 juillet, des gaz neurotoxiques pour attaquer des banlieues de Damas tenues par les rebelles.
Selon plusieurs groupes d’opposants, l’assaut a tué des centaines de personnes.
À la suite de cette attaque, la perspective de frappes aériennes en Syrie a été évoquée de façon de plus en plus précise par les Occidentaux, en particulier la France, qui a estimé que le « massacre chimique de Damas » ne pouvait rester impuni, et le Royaume-Uni.
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